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ÉPILOGUE.


Mon cœur est pur, et ma bouche est sincère.
En vérité, frères, en vérité,
Ce qu’on m’a dit je vous l’ai répété.
Or maintenant qu’au-dessus du tonnerre
J’ai fait asseoir nos Saintes et nos Saints,
Du Paradis je quitte les gradins,
Et satisfait, je descends sur la terre.
Qu’y vois-je ? ô crime ! ô désolation !
Fille du ciel, romaine Sulamite,
Toi, du Français l’antique favorite,
Il te repousse ; et la confusion
Règne aujourd’hui dans la triste Sion.
Tout est changé : tes rivales impies,
D’un long exil brusquement affranchies,
Auprès du tien élèvent leur autel.
Que dis-je ? hélas ! leur encens criminel
Insolemment parfume tes églises,
Que des ingrats au partage ont soumises.
Tu ne peux plus promener dans Paris