J’ai mis un terme à la nuit de l’erreur :
Cachez-vous donc, allumettes, chandelles ;
L’astre du jour dans toute sa splendeur
Vient effacer vos pâles étincelles.
Cher Saint-Esprit, vous avez de l’esprit ;
Mais cet esprit souvent touche à l’emphase ;
C’est un esprit qui court après la phrase,
Qui veut trop dire et presque rien ne dit ;
Vous n’avez pas un psaume raisonnable.
L’esprit qui pense et juge sainement,
Qui parle peu, mais toujours clairement
Et sans enflure, est l’esprit véritable.
Voyons comment avec rapidité
Des porte-frocs l’espèce multiplie.
Leur turbulence et leur oisiveté
Troublent l’Égypte et la mineure Asie.
Le capuchon se ligue avec les rois.
Puissant en Grèce, il convoite à-la-fois,
Et l’Italie, et la Gaule, et l’Espagne.
Tantôt hardi, fier, et dictant des lois,