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Venez avec tous ces appas
Et ces parures étrangères
Que mes yeux ne connoissent pas.
Je veux voir ce sein élastique
Enfermé dans un bois léger,
Et cette grâce asiatique
Dont l’Histoire philosophique
Se plaît à peindre le danger.
Venez, courtisanes fameuses ;
Répétez ces jeux séduisans,
Ces pantomimes amoureuses,
Et ces danses voluptueuses
Qui portent le feu dans les sens.

    Raynal vous a trop embellies,
Et vous trompez mon fol espoir.
Hélas ! mes yeux n’ont pu vous voir
Ni séduisantes ni jolies.

    Le goût proscrit leurs ornemens,