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Reprends haleine, ma jeune amie ; repose-toi sur mes genoux. Que ton regard est enchanteur ! Que le mouvement de ton sein est vif et délicieux sous la main qui le presse ! Tu souris, Nahandove, ô belle Nahandove !

Tes baisers pénètrent jusqu’à l’ame ; tes caresses brûlent tous mes sens ; arrête, ou je vais mourir. Meurt-on de volupté, Nahandove, ô belle Nabandove !

Le plaisir passe comme un éclair. Ta douce haleine s’affoiblit, tes yeux humides se referment, ta tête se penche mollement, et tes transports s’éteignent dans la langueur. Jamais tu ne fus si belle, Nahandove, ô belle Nahandove !

Que le sommeil est délicieux dans les bras d’une maîtresse ! moins délicieux pourtant que le réveil. Tu pars, et je