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CHANSON XII et dernière.
Nahandove, ô belle Nahandove !
L’oiseau nocturne a commencé ses cris,
la pleine lune brille sur ma tête, et la
rosée naissante humecte mes cheveux.
Voici l’heure ; qui peut t’arrêter, Nahandove,
ô belle Nahandove !
Le lit de feuilles est préparé ; je l’ai parsemé de fleurs et d’herbes odoriférantes ; il est digne de tes charmes, Nahandove, ô belle Nahandove !
Elle vient. J’ai reconnu la respiration précipitée que donne une marche rapide ; j’entends le froissement de la pagne qui l’enveloppe ; c’est elle, c’est Nahandove, la belle Nahandove !