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Vaïna.

Peut-être a-t-il péri dans le combat ; peut-être a-t-il dû son salut à la fuite.

Ampanani.

Laisse-le fuir ou mourir ; je serai ton amant.

Vaïna.

Ô roi ! prends pitié des pleurs qui mouillent tes pieds.

Ampanani.

Que veux-tu ?

Vaïna.

Cet infortuné a baisé mes yeux, il a baisé ma bouche, il a dormi sur mon sein, il est dans mon cœur, rien ne peut l’en arracher…

Ampanani.

Prends ce voile, et couvre tes charmes. Achève.