Page:Parnasse de la Jeune Belgique, 1887.djvu/46

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Ils vivent sans souci de leur passé charnel,
Dans l’extase et l’amour de la nature vaste
Qu’ils chantent sur un mode ardent et personnel.

Leur chant est toujours grand, limpide, clair et chaste,
Et fuit l’obsession des souvenirs pervers
Qui, sur terre, envahit le cœur — et le dévaste :

C’est le Paradis saint des ciseleurs de vers !