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Et tu te feras jour à travers notre vide,
Reléguant loin de toi les rares empressés
Du geste de se taire et de tes yeux baissés.

Il est vrai que la chair niera tes auréoles
Et que tu passeras par des landes d’ennui ;
Et pourtant nous voilà contents en notre nuit !

Car nous t’avons surpris de timides paroles,
Et si vile que soit la terre à ta beauté,
Tu n’oseras t’ouvrir l’au delà souhaité.