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Aussi les verrons-nous s’en aller sous leurs croix
Avec nos yeux en pleurs d’une pitié sans bornes,
Et ces yeux amoureux s’entendront quelquefois
Pour donner un sourire aux yeux flétris et mornes.

Et nul, jamais, parmi ces hommes de la fin,
Ne saura que l’amour leur fit ce don sublime,
Et, sitôt de retour dans leur soif et leur faim,
Ils maudiront le jour tombé dans leur abîme.