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des Pommes de terre.

Il s'en faut donc, d'après ces obſervations, que le fumier puiſſe être conſidéré comme un moyen de communiquer de la perfection aux pommes de terre ; il augmente ſeulement le nombre & la groſſeur des tubercules : c'eſt dans un ſol ſablonneux & gras, que, ſans le concours d'aucun engrais, elles ſont généralement d'une qualité supérieure.

Mais pour cette plante comme pour beaucoup d'autres, c'eſt au cultivateur intelligent qu’il appartient ſpécialement de régler l’eſpèce & la quantité de l’engrais ſur les ressources locales, ſur la nature du sol, & ſur la variété des pommes de terre : il doit s’attacher à faire ſuccéder des plantes qui réuſſiſſent bien les unes après les autres ; mais, encore une fois, il ne faut employer de fumier qu’une quantité égale à celle qu’exige la culture du froment ; & si l’on ſe dispense de ce secours, il faut s’attendre que la récolte amoindrira d’un ſixième, ſi ce ſont des pommes de terre blanches or-