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Avertissement.

celui des grains. Il n’y a pas de moyen plus prompt, plus aſſuré de perfectionner dans le royaume la meunerie & la boulangerie ; les farines gardées ſuivant les bons principes, n’exigent presque aucune dépenses, & elles ſe bonifient en vieilliſſant : les fermiers, les meuniers, les boulangers, les conſommateurs, les adminiſtrations provinciales le gouvernement enfin, ſont donc tous intéreſſés au commerce des farines.

Telles ſont les vérités que je ne ceſſe de répéter, & que les malheureuſes circonſtances n’ont que trop juſtifiées. N’attendrons-nous donc à connoître le prix de ce qui nous manque, que quand il sera impoſſible de ſe le procurer ?




TRAITÉ