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iv
Avertissement.

dre encore à toutes ces inculpations. Il ne me restoit plus qu'à rédiger un traité ſur leur culture, pour remplir les engagemens que j'avois contractés en quelque ſorte, de faire connoître en France une plante dont les avantages ne ſont pas encore ſentis dans les cantons qui en ont adopté l'uſage depuis un ſiècle. J’avoue que cette tâche m'a beaucoup occupé; mais je ſuis aſſez heureux pour n'avoir pas à regretter le temps que j'y ai conſacré.

Ce Traité, qui n'eſt véritablement que le réſultat de mes propres expériences, & de celles de quelques Cultivateurs diſtingués, que la Société royale d’agriculture aime à compter parmi ſes Membres ou ſes Correſpondants, ne devoit point encore paroître, parce que les eſſais en grand que j’avois entrepris de ſuivre ſur les produits de pommes de terre com-