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Résumé

riſſent, améliorent leurs engrais pour les terres légères, convenables à ces racines. Avec cette denrée, les fermiers trouveront dans leurs plus mauvais fonds l'avantage de faire des élèves pendant l'été, d'entretenir l'hiver des troupeaux conſidérables; le petit cultivateur à ſon tour fera rapporter à son foible héritage de quoi nourrir ſa famille, ſa vache, ſon cochon & ſa volaille. Jamais cette culture ne deviendra préjudiciable à celle des grains ; ſi l'une & l'autre ſont également abondantes, on pourroit toujours employer le ſuperflu des pommes de terre à l'extraction de leur amidon, ou en les faisant manger par le bétail, avec lequel il ſeroit possible d'établir un grand commerce ou qu'on échangeroit ; enfin la pomme de terre eſt un aliment local, qui diminuera la conſommation des grains dans les campagnes, & leurs habitans, mieux nourris & plus riches en beſtiaux, doubleront leurs moiſſons en tout genre.