Page:Parmentier - Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, 1789.djvu/374

Cette page n’a pas encore été corrigée
366
Résumé

de l’Amérique, abſolument diſtinctes entre elles, n’ayant de reſſemblance que parce qu’elles exigent à-peu-près la même culture ; qu’on peut les multiplier par boutures, par marcottes & par ſemis ; que leurs tiges & leurs feuilles ſont un bon fourrage ; que leurs racines ou tubercules ſont une nourriture pour l’homme, un engrais pour les animaux : mais la pomme de terre eſt la plus précieuſe ſous tous les rapports. Il n’exiſte pas de pays où elle ne proſpère. Son produit eſt d’autant plus abondant, que celui des grains l’eſt moins. Elle ſe plante après toutes les ſemailles, & ſe récolte après toutes les moiſſons.


II.


Toutes les eſpèces ou variétés de pommes de terre, dont le nombre connu ſe monte à douze, peuvent ſervir aux mêmes uſages, parce qu’elles contiennent toutes les mêmes principes, qui ne dif-