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Usage

perdoient une grande partie de la faculté alimentaire, dès qu’on leur faiſoit ſubir une préparation pénible, conteuſe, & pour laquelle elles ne convenoient pas encore. Mais la manie du jour eſt de vouloir tout mettre en pain ; on croit même que c’eſt le ſeul aliment digne de nos ſoins.

Ces raiſons & tant d’autres, qu’il ſeroit trop long de rappeler ici, prouvent de reſte que ſi je vais propoſer encore d’introduire les pommes de terre dans la pâte des différens grains, ou d’en faire du pain ſans aucun mélange, je suis bien éloigné de prétendre que ce ſoit l’unique forme qu’il faille donner à ces tuberculles pour s’en alimenter ; & ſi d’après ce que je viens de dire, on pouvoir ſoupçonner que je chante aujourd’hui la palinodie, il ſeroit facile de ſe déſabuſer, en conſultant les deux ouvrages où je me ſuis le plus étendu ſur cet objet : ils ſont intitulés, l’un Traité de la Châtaigne, l’autre Recherches ſur les végétaux nourriſſans.

Je le répète, ce n’eſt que dans la cir-