attribué indiſtinctement, ſi, aprés une mauvaiſe récolte, ils étoient menacés d’une diſette prochaine de grains, ils pourroient, dès le mois de ſeptembre, commencer à jouïr de ce ſupplément, en envoyant au champ déterrer le matin un demi-ſac de pommes de terre pesant 110 liv., qui, tous frais de culture payés ne leur reviendroit pas à 15 ſous, & l’ajouter par parties égales à la fournée. Le temps eſt à eux, peu leur importe qu’il faille quelques heures de plus ; ils ne cuiſent qu’une fois la ſemaine, & en général ils ſont maîtres du four. L’emplacement favoriſe encore l’usage, de ce ſupplément ; il permet la conſervation en grand des pommes : de terre : ſont-elles menacées d’être détériorées par quelques intempéries, ils ont ſous la main du foin & de la paille, des celiers, des cuves & des hangards, pour les garantir du chaud ou du froid, des bras pour les remuer, & des animaux pour conſommer le ſuperflu de la proviſion ; enfin ils épargnent
Page:Parmentier - Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, 1789.djvu/269
Cette page n’a pas encore été corrigée
261
des Pommes de terre.