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Conservation

nous l’avons remarqué M. Cretté de Palluel & moi, en répétant le procédé, malgré la perſuaſion dans laquelle nous étions l’un & l’autre qu’il ne valoit absolument rien. Peut-être ne s’agit-il point de pommes de terre comparables aux nôtres ; ou bien M. Dombey, quoique excellent obſervateur, a pu échapper certaines particularités de ce procédé.

Lorſqu’en 1772, bien avant le départ de M. Dombey pour le Pérou, je publiai, d’après une ſuite d’expériences, que les pommes de terre gelées pouvoient encore fournir leur amidon, que cet amidon n’ayant ſouffert ni en déchet ni en propriété, il ſerviroit à tous les usages que je proposois pour celui des pommes de terre qui n’avoient point été atteintes par le froid,. on ne it aucune attention à cette vérité, parce que vraiſemblablement elle n’avoit pas le mérite de venir de pays lointains, ni l’avantage d’avoir été entrevue par des peuples ſauvages. Mais je ne m’attendois guère que dix-ſept ans