Page:Parmentier - Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, 1789.djvu/233

Cette page n’a pas encore été corrigée
225
des Pommes de terre.

pour lequel on avoit propoſé l’usage des pommes de terre, étoit préciſément celui qu’il ne pouvoit ſuppléer ; ce qu’il eût été très-facile néanmoins de vérifier, ſi on ne préféroit rejeter ou adopter plutôt que d’examiner.

J’ai chargé pluſieurs perruquiers intelligens d’examiner avec attention les effets de l’amidon de pommes de terre dans leurs accommodages : tous ſe ſont accordés â dire que cet amidon ne ſe répandoit pas uniformément, qu’il tomboit par plaques ſur les cheveux, & n’y adhéroit point.

Mêlé avec parties égales d’amidon de grains, il a été ſoumis aux mêmes eſſais, & l’inconvénient, quoique diminué, eſt encore trop conſidérable pour être employé dans ces proportions à la place de la poudre à poudrer.

Pour chercher à donner à l’amidon de pommes de terre l’état de diviſion qui lui manque, & le faire ſervir à l’objet deſiré, je l’ai étendu, après les lavages ordinaires, dans une grande quantité