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Conservation

à cet égard, j’ai réuni la plupart des pratiques uſitées en différens cantons, ſans prétendre néanmoins les garantir toutes. C’eſt aux cultivateurs à choiſir celle qui eſt la plus conforme à leur poſition, & dont ils ont déja retiré des avantages.

Il exiſte encore d’autres méthodes de conſervation plus ou moins défectueuſes, auxquelles je ne me ſuis pas arrêté, parce qu’il auroit fallu en faire la critique. Telle eſt celle, par exemple, qui conſiſte à les garder ſous terre en les couvrant de ſable, de terre & de planches, afin que la pluie, ou la neige, en fondant, puiſſent s’écouler aiſément ; mais pendant les hivers pluvieux ou très-froids, l’humidité ou la gelée peuvent y pénétrer. La foſſe ſous un toit vaut infiniment mieux.

Sans doute que la proviſion des pommes de terre qui ne conſiſte que dans quelques boiſſeaux, & qu’on peut tranſporter en un moment d’un endroit dans l’autre, demande peu d’attention, & eſt toujours d’une garde facile. Les greniers placés