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Recherches

ſupérieurs, un croiſillon de bois de deux pouces d’épaiſſeur & deux pouces & demi de largeur, en dos d’âne, afin que l’amidon en tombant des iſſues de la râpe ne puiſſe s’y dépoſer ; il eſt fixé par ſes extrémités aux parois, avec des vis & incruſté dans des ſupports à bois debout : il doit être percé au centre, pour pouvoir y introduire le corps de l’arbre, & garni d’une douille de fer polie dans l’intérieur, préciſément du même diamètre, afin qu’il ne puiſſe vaciller dedans, cauſer par ſa rotation des reſſauts, & déranger par cet effet le niveau de la roue de fer auquel eſt adaptée la râpe.

Pour fixer cette roue, dont je vais donner la deſcription, on doit ménager à la forge dans le corps de l’arbre, & préciſément ſur le niveau du croiſillon, une ambaſe de ſix lignes de ſaillie en tout ſens, ſur laquelle la roue doit repoſer, & y être fixée ſolidement dans un carré parfait, où elle eſt emmanchée de force.

Cette roue a quatre rayons, emmanchés au ceintre à queue d’aronde ; ce ceintre porte neuf lignes en carré, & treize pouces