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Recherches

frappé d’étonnement à la vue de la mienne, en m’avouant qu’elle lui paroiſſoit un chef-d’œuvre dans ſon genre. Je ne crains donc pas d’avancer qu’il n’en exiſte nulle part de ſemblable à celle dont je vais donner la deſcription.

Ne dût-il réſulter des travaux publiés ſur les pommes de terre qu’une culture plus abondante de ces racines, le but principal ſera toujours rempli, abſtraction faite des différentes formes ſous leſquelles on en ſait uſage. Quels avantages pour nos pauvres Vignerons, ſi au lieu de ſe nourrir de mauvais pain, compoſé & mélangé d’orge, d’avoine, de criblures de blés où l’ivraie domine, ils plantoient au pied de leurs vignes des pommes de terre ! elles leur donneroient la moitié de l’année au moins un aliment ſain, ſubſtanciel, & en même temps cette vigueur & cette fraîcheur qui caractériſent les habitans du Nord de la France, auxquels ces racines ſervent en partie de nourriture ; c’eſt alors que je me féliciterais d’avoir concouru pour ma part à cette révolution heureuſe qui doit être l’objet des vœux de tout Patriote !