Page:Parmentier - Recherches sur les végétaux nourrissans, 1781.djvu/584

Cette page n’a pas encore été corrigée
566
Recherches


Vingt-cinquième et dernière Objection.


Puisque les pommes de terre, cuites, dans l’eau ou ſous la cendre, aſſaiſonnées de quelques grains de ſel, ſont une ſorte de pain très-digeſtible, que la Nature préſente tout fait aux hommes, qui nourrit également bien, qu’eſt-il néceſſaire de ſoumettre ces racines à une préparation compliquée & diſpendieuſe, qui ne fait que diminuer leur volume & ajouter au prix de l’aliment ? l’opération de les cuire eſt ſi ſimple, ſi peu coûteuſe, elle eſt pratiquée avec un ſuccès décidé chez des Nations éclairées, bien au fait de l’économie rurale, & dans quelques-unes de nos provinces où ce genre de nourriture ne trouve plus aujourd’hui que des partiſans !


Réponse.


Personne, j’oſe le dire, n’a plus fait valoir la force de cette objection que moi, & il n’eſt aucun de mes Ouvrages où je n’aie cherché à couvrir de ridicule cette manie dont ſont atteintes quelques perſonnes qui veulent