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ſur les Végétaux nouriſſans.



Première Objection.


Les travaux publiés juſqu’à préſent ſur les pommes de terre, n’ont guère fixé notre opinion ſur les eſpèces particulières qu’il falloit cultiver de préférence : leurs variétés, que les Auteurs font monter à ſoixante & plus, ne ſont ſans doute que des dégénérations de la même Plante ?


Réponse.


C’eſt que rarement on prend la peine de conſulter les Ouvrages écrits dans une autre langue que la nôtre ; car les livres Allemands & Anglois ſont remplis d’obſervations très-judicieuſes à ce ſujet. M. Engel, qui n’a rien négligé pour indiquer toutes les eſpèces de pommes de terre connues en Europe, a fait un très-grand nombre d’eſſais pour ſavoir quelle étoit la culture la plus avantageuſe à ſuivre ; il nous apprend que ſi le goût, la grosseur & l’abondance des pommes de terre dépendent de la qualité du ſol auquel on les confie, leurs variétés ne ſauroient être dûes à une pareille cauſe, puiſque les parties de