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Recherches

vivement la publication de celui que l’humanité vous a ſuggéré, & que vous avez promis, ſur les moyens de prévenir les diſettes ! le voir paroître doit être le vœu de toutes les Nations. Quel chagrin pour un Prince de voir la diſette déſoler ſes États ! quel poids accablant pour le pauvre ! ſeroit-il poſſible que vous ajoutaſſiez quelques inſtructions ſur ce qu’on doit faire lorſque par quelque circonſtance malheureuſe on n’a pu éviter la diſette ? Mais c’eſt à la charité ſeule à vous ouvrir des vues. Quel beau champ vous cultivez, Monſieur ! que vous êtes heureux! quel avantage pour la Ville, pour la Province, pour le Royaume qui vous ont vu naître ! vos Ouvrages ſeront traduits dans toutes les langues, & on dira avec vénération : c’eſt un François qui a fait cela. Votre Ouvrage dût-il être d’abord ſatyriſé par l’envie, ne regardez pas en arrière : cette grandeur d’ame qui naît de l’heureux accord de la Philoſophie avec la Religion, nous élève infiniment au-deſſus du petit tourbillon obſcur où règne la tracaſſerie. Je ſais que la ſenſibilité, l’honneur, ſi