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Recherches

Je ne diſcuterai pas ici de nouveau toutes les réclamations qu’on a faites touchant le pain de pommes de terre ; il me ſuffira de dire qu’après avoir vérifié les titres de leurs Auteurs pour connoitre juſqu’à quel point ils étoient fondés, je leur ai démontré que tous ces moyens, dont ils me parloient, & d’après leſquels ils n’avoient jamais pu venir à bout de porter ces racines à la fermentation panaire, ſans le concours d’un mélange quelconque, avoient été appréciés à leur juſte valeur, en ajoutant aux plus opiniâtres d’entr’eux qu’ils pouvoient rendre leurs prétentions publiques, & que je me chargeois d’y répondre, parce que, quand on a la vérité de ſon côté & des motifs auſſi purs, il en coûte peu pour ſe défendre.

Ne croirait-on point qu’on a voulu me forcer d’attacher à mon travail plus de prix que je n’en mets réellement ? La converſion de la pomme de terre en pain, regardée comme comme impoſſible par tous ceux qui ont multiplié leurs eſſais dans cette vue, m'a occupé plus particulièrement : ſi j'ai réussi, c’eſt en renonçant pour ainſi-dire aux principes reçus ſur