ruineux, aſſurément la France deviendroit le grenier de l’Europe ; nos récoltes ſeroient plus riches, nos produits auroient plus de qualité ; enfin, & c’eſt-là le vœu que nous ne ceſſons de former, les mauvaiſes années, les momens de cherté, les temps de ſamine, les diſettes, en un mot, ſeroient moins à redouter.
D’après les détails dans leſquels je ſuis déjà entré, relativement aux pommes de terre, on verra très-aiſément que j’ai répondu à la plupart des objections qui m’ont été adreſſées contre la culture & l’uſage de ces racines, apprêtées ſous différentes formes ; ainſi, les éclairciſſemens qu’il me reſte encore à fournir ſe borneront à quelques faits principaux, pris au hasard dans la multitude de ceux qui exiſtent maintenant en faveur d’un végétal trop