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Recherches

de fruits & de ſemences qui, au moyen de préparations ſimples, ſans autres aſſaiſonnemens que ceux qu’ils ont eux-mêmes, peuvent offrir une nourriture bienfaiſante & relative à chaque tempérament ; mais ce ſeroit auſſi s'abuſer, que de croire qu’il ſallût ſe borner à cette ſeule nourriture, à moins qu’il ne fſſe exceſſivement chaud, qu’il règne quelques maladies épidémiques, ou que les circonſtances que nous avons expoſées, ne preſcrivent absolument ce régime.

Dans les pays où l’agriculture n'eſt pas regardée comme un eſclavage, & ou le ſol eſt ſuſceptible de produire des récoltes abondantes, les végétaux devroient toujours former la baſe de la nourriture, & les ſubſtances animales en faire partie ; l’un eſt corrigé par l’autre ; ils ſe prêtent mutuellement leurs ſecours : enfin la viande paroît plus néceſfaire aux habitans des contrées glacées, à cauſe de la chaleur qu’elle porte dans les humeurs, & par une raiſon contraire, il faut une abondance de végétaux dans les pays brûlans, pour diminuer l’eſſerveſcence du ſang ; au lieu que ſous les climats tempérés, il convient de