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ſur les Végétaux nouriſſans.

utiles ; exiſte-t-il parmi ces poudres, quelque concentrées qu’on les ſuppoſe, ſoit qu’elles appartiennent au règne végétal, ou qu’elles ſoient l’extrait des ſubſtances animales ; y en a-t-il une de moins ſuſceptible d’altération ; qui donne une gelée ou une bouillie plus abondante & plus alimentaire que l’amidon ? Une ſemblable reſſource ménagée & diſtribuée à temps, ſeroit peu diſpendieuſe, & ſauveroit bien des hommes ; il en coûte bien plus pour les détruire

A l’égard des tablettes & des poudres nutritives propoſées pour remplacer le bouillon des malades, on en trouve pluſieurs recettes dans les Ouvrages de Pharmacie & d’Économie ; c’eſt toujours du bœuf, du veau, de la volaille, & ſur-tout les iſſues, qui contiennent beaucoup de gelée, & quelquefois de la corne de cerf qui en augmente la conſiſtance : on les diviſe par petits morceaux pour les mettre ſur le feu avec de l’eau ; celle-ci, une fois ſuffiſamment chargée de matière extractive eſt ôtée & remplacée par une nouvelle quantité d’eau qui, remiſe ſur le feu, épuiſe tous les ſucs de la viande : on réunit enſuite les