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ſur les Végétaux nouriſſans.

encore ſervi utilement ni dans la guerre d’Allemagne, ni dans celle-ci ; qu’elle peut être complètement remplacée par notre poudre de biſcuit ou par le biſcuit lui-même, nourriture même ſamilière aux troupes de terre ; & que ſi dans le temps elle a ſéduit M. Duverney, au point de le déterminer à employer des ſommes conſidérables pour ſa préparation, c’eſt la perſuaſion dans laquelle il étoit que, vu le mérite particulier attaché à cette prétendue découverte, il en réſulteroit un avantage précieux pour les troupes ; ainſi ſon enthouſiaſme à cet égard, eſt une nouvelle preuve du patriotiſme & de l’humanité qui enflammaient ce Citoyen recommandable à plus d’un titre.

Mais ſi, d’après l’obſervation de pluſieurs Auteurs de réputation, l’homme a beſoin de trouver dans la nourriture, du volume qui rempliſſe la grande capacité de ſon eſtomac, ſerve à en diſtendre les parois, & agiſſe par ſon poids en manière de leſt, de quel œil doit-on enviſager ces recettes de poudres alimentaires, achetées des ſommes exorbitantes par le Gouvernement, & vantées avec excès par leurs auteurs comme des reſſources aſſurées