parties de la fructification des Plantes ; c’eſt à l’art à connoître les moyens de les en extraire, & de les réunir enſuite dans des proportions relatives entre elles, puiſque de ces proportions combinées, il doit en réſulter une nourriture plus ou moins efficace & appropriée.
Il ſaut donc compter dans l’aliment proprement dit, trois ſubſtances diſtinctes, quelquefois réunies enſemble, que ſouvent il eſt poſſible d’obtenir à part, & que l’on peut combiner de manière à ne plus former qu’un corps homogène, ſuſceptible d’un ſeul effet, celui de nourrir ; il eſt vrai que l’on diſtingue aſſez communément cet effet par des épithètes ; on dit nourriture légère, nourriture ſolide & nourriture groſſière ; mais nous reviendrons ſur cet objet après avoir développé la nature & les propriétés des trois ſubſtances particulières qui, ſuivant notre opinion, compoſent eſſentiellement ce corps désigné ſous le nom générique d’aliment.
Si la matière nutritive ne paroît pas avoir