a déjà prononcé en faveur des jeunes feuilles de chicorée ſauvage, de l’ormin, de becabunga, de la berle, de pied-de-chèvre & de corneille, de galega, de l’armoiſe, de behen blanc, de l’eryſimum, de grandet, de ſaxifrage tridactile, du ſceau de Notre-Dame, de triquemadame, de thlaſpi, de la cardamine : les tendrons de la racine du genouillet & de celle de la lunaire annuelle, les jeunes tiges du maceron & de l’ache des montagnes, ſeront les ſubſtituts de la raiponce, du céleri, &c.
Indépendamment des ingrédiens dont on aſſaiſonne ordinairement les ſalades, & qui diffèrent ſuivant les cantons, on y ajoute encore d’autres herbes plus ou moins ſapides, qu’on nomme la fourniture la grande & la petite pimprenelle des champs, le cerfeuil bulbeux, le pourpier ſauvage, la cataire, 1 alliaire, la méliſſe, les menthes, la coronope ; on peut également décorer les ſalades avec d’autres fleurs que la capucine : celles de primevère, de bourrache, de bugloſe & de vipérine, peuvent les remplacer.
On emploie dans nos cuiſines des aſſaiſonnemens de différens genres qui, n’ayant point