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Recherches

corps dans les farineux, ne ſuffit pas pour la panification : la châtaigne en eſt un exemple frappant; on peut, après l'avoir dépouillée de ſon écorce, la faire ſécher, la réduire en farine, & en compoſer une eſpèce de bouillie.


Du Panais ſauvage.


Cette Plante, Paſtinaca ſylveſtris latifolia, C. B. Pin. ne diffère du panais ordinaire que par la petiteſſe des feuilles & par la racine qui eſt plus menue, plus dure, plus blanche & moins bonne à manger; en la rencontre dans les prés ſecs, ſur les collines & autres endroits incultes.

Le panais ſauvage ne peut pas remplir tout-à-ſait les fonctions de nos racines potagères ; il faut que l'eau qui a ſervi à ſa cuiſſon, ſoit rejetée, parce qu'elle eſt ordinairement fort âcre : on peut le manger enſuite comme on mange les navets, aſſaiſonné avec un peu de ſel, du beurre ou du lard.


De la Carotte ſauvage.


Les tiges de cette Plante, Daucus vulgaris off. Cluff. ſont cannelées & velues; ſes