Page:Parmentier - Recherches sur les végétaux nourrissans, 1781.djvu/245

Cette page n’a pas encore été corrigée
227
ſur les Végétaux nouriſſans.

J’ai tâché seulement d’indiquer par les signes les plus propres à les caractériser, ceux avec lesquels on n’est point encore aussi familiers. Au reste, je me suis spécialement occupé à rassembler les Plantes indigènes qui viennent assez abondamment sur tous les lieux incultes, & dans lesquelles la matière farineuse qu’elles renferment, est absolument perdue pour la société. Dans le nombre, il en est deux, la pivoine & l’astragale, qu’on cultive dans nos jardins, & qui sont par conséquent une exception ; mais c’est pour montrer que ce qui n’est qu’agréable dans les temps d’abondance, pourroit devenir utile lors des disettes.

Il s’en faut bien que j’aie intention de publier un livre de Botanique, ni d’offrir le tableau de toutes les Plantes dont il faudroit nécessairement retirer l’amidon ; il y en a même beaucoup de cette classe que j’ai examinées, & dont je ne fais aucune mention, parce qu’elles ne sont pas assez communes, qu’elles contiennent trop peu d’amidon, ou bien qu’elles passent trop rapidement à l’état ligneux pour devenir une ressource dans les disettes ; telles sont la cynoglosse, la petite chélidoine, le