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sur les Végétaux

ſemence ſans le mélange de ſon écorce ; je l’ai donc fait macérer dans l’eau chaude & je l’ai pilée dans un mortier ; elle s’eſt miſe en pâte, cette pâte ſéchée, pulvériſée & tamiſée, m’a donné une farine plus blanche & du pain moins amer. Si l’on voulait avoir la fécule de la ſemence de la nielle des bleds, il faudroit lui faire ſubir le travail des Amidoniers, parce qu’elle ſe trouve liée dans cette ſemence ainſi que dans les autres graines par un mucilage qu’il faut détruire abſolument.

Comme les fécules repréſentent ici la farine & que l’on a déjà publié différentes méthodes pour préparer en grand le pain économique de pommes de terre, je crois qu’il n’eſt pas néceſſaire que je déſigne ici les inſtrumens convenables à ce travail, ainſi que les manipulations pour l’exécuter. Je renvoye, pour abréger, à l’excellent mémoire que M. le Chevalier Muſtel a publié ſur les pommes de terre.

Sans attendre la fatale circonſtance qui forceroit à mettre en uſage