pes & les tumeurs ſcrophuleuſes : toutes les pharmacopées font auſſi mention d’une ſécale que l’on retire de la racine de bryone, & dont les vertus en médecine ſont regardées maintenant comme très-équivoques. M. Morand, le Médecin, compare avec quelque vraiſemblance, la bryone ou du moins ſa racine avec celle du magnoc dont les Sauvages des Antilles & tous les Habitans des Indes Occidentales, font leur nourriture ordinaire.
La bryone croît par-tout ſans culture ; elle ſe plait dans les hayes, dans les vignes, & ſouvent dans les bois. Quelque multipliées qu’en ſoient les eſpeces dont je ne décris ici que la plus commune, celles que j’ai pu examiner, avoient une reſſemblance trop frappante & trop relative à l’objet que je traite, pour ne pas éviter de plus longs détails.
La Flambe, iris vulgaris germanica, ſive ſylveſtris. C. B. Pin. Ce genre de plante eſt de la grande famille des Lyliacées. Ses feuilles ſont larges d’un pouce, longues de plus de deux