diviſé par la maſtication & par la force méchanique des organes digeſtifs, & qui fournit la matiere principale des excrémens.
La ſubſtance amilacée déſignée par tous les Pharmacologiſtes ſous le nom de fécule, a été regardée longtems comme un médicament auquel on attribuait les vertus des plantes d’où on les tiroit. Zwelpher eſt le premier qui ait démontré qu’on étoit dans l’erreur. Ces matieres, ſelon lui, ſont épuiſées de ſuc, & par conſéquent trop inſipides pour être de quelqu’efficacité : mais parce qu’elles ne ſont pas médicinales, parce qu’on leur a enlevé la ſaveur âcre & vénéneuſe par des lotions réitérées, doivent-elles être de toute inutilité ? Il eſt certain qu’un des caractères eſſentiels à la ſubſtance alimentaire, c’eſt préciſément d’être dépouillée de toute qualité médicamenteuſe ; ces deux propriétés étant réellement contradictoires. Dans la crainte qu’on ne m’accuſe de confondre la fécule des végétaux avec leur feces déſignés quelquefois ſous cette dénomination,