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Des Pommes de Terre.

Sciences dès 1739, ſur une fécule provenante des Pommes de terre, dont un particulier qui la propoſoit faiſoit de l’empois : on reconnut que cette fécule donnoit, il eſt vrai, un empois auſſi bon, & même plus épais que celui du bled, mais que l’émail bleu ne s’y mêloit pas avec autant d’uniformité : je crois avoir remarqué que cette petite différence dépendoit de la pureté de notre fécule, & que l’émail s’y diviſoit également que dans l’empois du bled, lorſqu’elle étoit préparée avec ſoin.

M. Lauron, Apothicaire de Paris, très-inſtruit, a bien voulu vérifier le fait : il a chargé ſon Chandelier de préparer de l’empois avec l’amidon de Pomme de terre, & d’y mêler devant lui de l’émail bleu. Il a remarqué que ce mêlange étoit auſſi parfait que dans l’empois de bled, & que celui-ci, dont il s’étoit ſervi pour objet de comparaiſon, prenoit, en proportion égale, moins de conſiſtance que le notre.

J’ai dit que l’amidon ne s’altéroit