Page:Parmentier - Examen chymique des pommes de terre, 1773.djvu/244

Cette page a été validée par deux contributeurs.
210
Examen Chymique

teur à ce qu’étant ſemées ſur le fumier même, elles furent repliées par l’oreille de la charrue, & que le fumier étant mal conſommé, forma comme une croûte au-deſſus ; mais dès qu’elles eurent été ſarclées, elles réparerent bien-vîte le tems qu’elles avoient mis à naître. Cette façon, qu’on leur donna vers les premiers jours de Juin, occupa quatre hommes pendant un jour.

Les différens travaux des récoltes ne permirent pas de s’occuper de leur culture, juſque à la fin de Juillet, que je fis donner un binage à chacune de mes deux pieces.

Les plantes dans la piece ſemée à rayons n’avoient que dix-huit pouces de hauteur, furent rechauſſées de deux traits de charrue donnés de chaque côté des rayons ; ce travail occupa trois hommes & un bœuf depuis quatre heures juſqu’à dix, ce qui fait une demi-journée. Le binage dans l’autre piece fut beaucoup plus couteux, on le donna avec le hoyau ; & comme les