farine privée également de ſubſtance glutineuſe, & le dernier était auſſi bon qu’un même pain de farine non gâtée.
On s’apperçoit qu’une farine eſt gatée non-ſeulement par l’odeur qu’elle contracte, mais encore par ſa couleur, qui eſt un peu plus jaune, ſurtout ſi on a pour objet de comparaiſon une bonne farine de même eſpece. Je ſuis parvenu à enlever une partie de cette odeur & de cette couleur, ſans employer aucun moyen de décompoſition, & j’en ai fait du pain meilleur qu’il n’étoit avant cette petite opération.
Lorſque la farine n’eſt que peu altérée, ſoit par un commencement de gémination, ſoit par l’humidité de l’air, ou bien encore quand la vétuſté la fait rancir, les pains qui en réſultent ſont encore bons ; mais il leur manque cependant cette délicateſſe & ce goût agréable que l’on trouve dans le pain parfait. Je leur ai donné cette perfection par un moyen bien ſimple,