tré qu’il pouvoit reſter obſtinément dans le ſon un huitieme de matiere glutineuſe ; mais l’odeur qu’a le produit phlegmatique de notre derniere diſtillation, eſt due au ſon qui reſte toujours adhérent à cette matiere glutineuſe, malgré tous les ſoins que l’on prend pour l’en dépouiller : l’odeur de l’huile, entiérement ſemblable à celle de l’huile de corne de cerf, ſe remarque dans tous les produits huileux qui paſſent dans la diſtillation en même-tems que l’alkali volatil, & paroît être le réſultat de la réaction de l’alkali volatil ſur les huiles ; ce que j’ai développé plus amplement dans un Mémoire que j’ai envoyé à l’Académie des Sciences de S. Péterſbourg. Quant à la difficulté d’incinérer le réſidu de notre matiere, & même celui du ſon, il vient d’une ſubſtance phlogiſtiquée, extrêmement tenace, qui ſe trouve également dans le charbon de toutes les ſubſtances animales.
Les recherches ſavantes de MM. Beccari & Keffel-Meyer, ſur la partie