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DE L’AFRIQUE.

privilèges que ceux qui sont nés dans le pays.

Les observations qu’on vient de lire sur les diverses nations qui habitent les bords de la Gambie, sont, je crois, tout ce que je dois en dire au commencement de mon voyage. Quant aux mandingues, j’aurai encore souvent occasion d’en parler. Plusieurs détails qui les concernent, seront nécessairement entremêlés dans ma relation, et les autres se trouveront rassemblés à la fin, avec les remarques que j’ai faites sur le pays et sur le climat, et que je n’ai pas pu convenablement insérer dans mes récits.

Le reste de ce chapitre n’a rapport qu’au commerce que les nations européennes font avec les africains dans la rivière de Gambie, et au trafic qu’il occasionne entre les habitans de la côte et les peuples de l’intérieur de l’Afrique.

Le premier établissement que les européens ont fait sur les bords de cette fameuse rivière, est une factorerie des portugais, et c’est à cela qu’on doit attribuer l’usage que les nègres font encore d’un grand nombre de mots de la langue portugaise. Les hollandais, les français, les anglais, ont successivement eu des comptoirs sur la côte ; mais le