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« Un jour on dira de moi ce qu’on a dit des autres :
Marie-Anne Pallet est morte, et l’on n’en parlera plus… »
(Décédée en 1823.)


Parmi tous ces accents de l’âme, on n’en trouve point qui s’élancent du cœur des épouses, tant elles semblent craindre, alors qu’elles sont dégagées du premier serment de l’autel, d’en graver un second sur la tombe. Ah ! n’oublions pas, du moins, cette femme éplorée qui tend les bras à son enfant, et s’écrie : « Mon amour pour mon fils a pu seul me retenir à la vie. » Allons la contempler sur le tombeau de Labédoyère. Nous saluerons, en passant, un proscrit de la même époque, Régnault Saint-Jean-d’Angély, qui ne put vivre loin de sa patrie, obtint de la revoir, arriva, le 10 mars 1819, à Paris, à six heures du soir, et mourut six heures après : M. Lucien Arnault a renfermé, dans quatre vers, ce triste événement, et on les voit écrits sur le monument funèbre :


Français, de son dernier soupir
Il a salué la patrie :
Le même jour a vu finir
Ses maux, son exil, et sa vie.


Mais encore un adieu aux concessions temporaires, à cette pierre si simple, si peu au-dessus