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A passé comme un vent léger,
Prends pitié des pleurs de ta mère ;
Et, si Dieu voulut l’affliger,
Demande-lui de protéger
Ceux que tu laisses sur la terre.
(Décédée à l’âge de 6 ans, le 15 mai 1824.)


Les printemps se multiplient pour Joseph-Alphonse de Guille, mais il ne comptera pas le treizième :


Va compléter la céleste phalange,
Alphonse, Dieu t’appelle ; il lui manquait un ange.
(Décédé le 3 décembre 1826.)


Nom chéri, joli nom de Georgina Mars, que ne protégeas-tu contre la faux les dix-neuf ans de celle qui te portait. Qu’il attende… qu’il attende bien long-temps le marbre tumulaire qui est près de celui où Georgina repose :

Vertus, grâces, talents, tout dort sous cette pierre.
O vous qui visitez cet asile de pleurs,
Sur son tombeau jetez des fleurs ;
Gardez vos larmes pour sa mère.
(Décédée le 29 juin 1828.)


Et cependant cette mère a dit, comme celle qui ne s’est point nommée :


Dors, ma chère Camille,
Puisque du sort c’est l’immuable loi ;
A ton réveil, ma fille,
Je serai près de toi.