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Je parcourais donc cette région, la plus basse du Père-Lachaise, avec l’intérêt qui s’attache aux biens qui sont près de disparaître ; l’impression des mots attendrissants qu’elle renferme, se confondit avec celle que j’avais éprouvée en d’autres endroits, et j’oubliai les places des inscriptions les plus touchantes. Pour moi, il n’y avait plus qu’une seule mère exhalant ses plaintes, puisqu’une même âme semble animer toutes les mères ; plus qu’un seul enfant livré au trépas, puisque tous les enfants ont le même charme pour le cœur maternel, et que leur trépas y cause le même déchirement.

A travers les rosiers, les thuyas, les autres arbustes et les fleurs, ornements touffus d’un petit tertre, vous trouverez cet enfant, sous le nom de Louise Angéline, et vous surprendrez un secret attendrissant ; ah ! laissez retomber les branches après vous, une simple planche de sapin vous le dit :


De ces tristes rameaux l’ombrage solitaire
Cache aux yeux des mortels le trésor d’une mère.


Pauvre enfant ! Si tu as vécu assez pour bé-

    personnes au-dessous de cet âge. Quant aux concessions temporaires, le prix est de 50 francs pour chaque : elles peuvent être successivement renouvelées tous les six ans.