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P. 294. Aiglin des Vaux. Ce neveu de Keu d’Estrans est nommé « Kaeddin li biaus » dans le ms. 752, fo 89.
P. 300. Il était petit, et les deux figures étaient taillées sur une pierre noire.
Le manuscrit 752 ajoute un détail nouveau : « Si estoit li aniaus petit à une pierre plate bise, qui estoit de si grant force que ele descovroit les enchantemens vers celui qui la portoit, si tost com il l’avoit esgardée » (fo 91.). Mais le romancier confond ici l’anneau donné par la Dame du lac avec l’anneau de la Reine. C’est déjà beaucoup que Lancelot n’ait pas regardé le premier talisman, dès qu’il s’était vu au pouvoir de Morgain.
P. 301. Çà et là glisse des pensées d’amour. «  Si li trait avant de beles paroles, et rit et gabe et jue o lui, en chevauchant. De toutes les choses le semont de quoi ele le cuide eschaufer. Si se deslie sovent devant lui por mostrer son chief qui de très grant biauté estoit, et chantoit lais bretons et autres notes plaisans et envoisiés. Ele avoit la vois haute et clere, et si avoit la langue bien parlant et breton et françois et meins autres langages » (ms. 752, fo 92). J’ai rendu cette scène, le plus exactement que j’ai pu, d’après les plus nombreuses leçons, sans rien ajouter ni supprimer. Ce manuscrit 752 offre pourtant quelques détails de plus qu’il peut être intéressant de reproduire :
« Et quant ele voit un leu bel et plaisant, si le mostre et dit : « Veez ci biau leu, sire chevaliers ; dont ne seroit-il bien honiz qui cest leu trespaseroit avec bele dame ou bele damoisele sans faire plus ? » Mès sa parole a perdue, car Lancelot n’a talent ne volenté de nule chose qu’ele li die. Ainçois li anuie tant qu’il ne la puet regarder. Et quant