chez la fille du roi de Norgalles. En récompense, cet homme avait juré de lui venir en aide envers et contre tous. Messire Yvain accepta volontiers l’échange qu’on lui proposait et la lutte recommença. Le chevalier de Sagremor, tout en faisant semblant d’aider ses compagnons, trouvait moyen de se mettre entre eux et mess. Yvain qui était émerveillé d’un secours tout aussi peu attendu. Ici le conte l’abandonne pour nous dire comment de son côté se comportait Lancelot.
LXXVI[1].
ancelot, en se séparant de mess.
Yvain et du duc de Clarence, était
entré dans une voie qui rejoignait
plus loin celle que mess. Yvain avait choisie. Il ne fit pas de rencontre avant la
chute du jour. Après avoir traversé une longue
vallée, il franchit le tertre qui la bornait et ne fut plus longtemps sans apercevoir la litière du
chevalier au coffre. Il apprit de la demoiselle
l’inutile essai qu’avait fait un chevalier portant
- ↑ Plusieurs feuillets enlevés dans le bon msc. 1430, nous obligent à suivre pour quelque temps le no 339, fo 78, en le confrontant aux anciennes éditions imprimées.