Page:Paris, Paulin - Romans de la Table Ronde, tome 2.djvu/191

Cette page a été validée par deux contributeurs.
185
VIVIANE.

regarda entor lui ; si li fu avis que il fust en la plus fort tor du monde, et se trouva couchié en plus biel lit où il eust onques géu. Lors dit à la damoiselle : Ma dame, déceu m’avez, se vous ne demorez avec moi ; car nul n’a pooir fors vous de desfaire celle tor. Et ele li dist : Biaus dous amis, g’i serai souvent, et m’i tenrez entre vos bras et je vous. Elle lui garda bien convenant ; car pou fu de jors ne de nuis qu’ele ne fust avec li. Ele y entroit et issoit à son voloir ; mais non pas Merlins qui onques n’issi de celle forteresse, » — où d’aventure est-il encore.




V.


fiançailles d’artus et de genièvre. — fuite du roi lion de danemark. — départ d’artus pour la gaule.



Nous avons anticipé sur l’ordre des récits en achevant l’histoire des amours de Merlin. Il faut maintenant revenir sur nos pas, et retrouver le prophète en Carmelide, où il s’était transporté, après avoir donné ses instructions au