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CHAPITRE IV

LES COMÉDIES

Ce génie proprement dramatique s’est parfois plié, comme en se jouant, à la comédie. Né pour le théâtre, ayant de solides attaches avec Beaumarchais, il y pouvait réussir et, à compter de 1839, rivaliser avec Scribe. Ceux dont les arrangements sont pris et qui persistent à découvrir dans les pièces de Victor Hugo le parangon du drame, font grand état des comédies de Dumas : ingénieuse façon de reléguer tout son théâtre à la suite.

L’occasion le fit auteur comique. Il n’y glissa point de sa pente naturelle. Il n’y inventa point. Une représentation à bénéfice en faveur de Mlle Dupont du Théâtre-Français lui donna lieu d’emprunter un sujet à son ami Durieu, et de s’adjoindre son ami Anicet Bourgeois, qui postulait ses entrées au foyer de la rue de Richelieu ; et il écrivit le Mari de la Veuve (1832). Un proverbe Louis XV en un acte, que son ami Brunswick s’était vu refuser, excite sa