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tant à profit le bon marché des transports offerts par la navigation de ces parages, toute la contrée avoisinant la Baie James peut devenir une nouvelle Pensylvanie. Les mines peuvent devenir plus tard la plus grande richesse de la Baie d’Hudson. De vastes dépôts de fer natif ont été trouvés sur la Rivière Mattagami en 1877 ; et l’on a découvert des quantités inépuisables d’excellent minerai de fer magnétique dans les iles voisines de la Côte Est de la Baie James, ainsi que des indices très-favorables de galène. L’or, l’argent et le cuivre se rencontrent également aux environs de la Rivière à la Baleine, et sur la côte Est quantité de lignite. »

Un autre explorateur, faisant allusion aux riches dépôts de fer, de charbon et d’autres minéraux qui se trouvent dans le voisinage de la Baie James, s’exprime ainsi : « Je déclare sans la moindre hésitation que cette contrée est la plus riche en mines qui existe dans toute la Puissance et peut-être sur tout le Continent. »

L’anthracite et le fer se rencontrent le long des rivières au sud de la Baie James, et des veines de Pétrole sur la Rivière Abittibi.

Mr  Borron, magistrat stipendiaire pour le district du Lac Nipissing, fait le rapport suivant au Gouvernement d’Ontario :

« Il y a aussi dans le voisinage de la Baie James, au nord de la hauteur-des-terres, d’immenses et profondes tourbières, peut-être les plus considérables du monde. L’épaisseur de ces couches varie de 8 à 20 pieds. En face d’une si prodigieuse quantité on ne demande pas à quoi cela servira plus tard. Outre le lignite, on y trouve encore le kaolin ou terre à porcelaine et le fer. »

On a découvert également le lignite en grande quantité, par lits de trois pieds d’épaisseur des deux côtés de la Rivière Abittibi, au nord de la hauteur-des-terres.

Je pourrais multiplier ces citations, mais