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LETTRE DE PARIS
15 janvier 1888.
’arrive
de Rome où j’ai assisté aux
fêtes du Jubilé. La ville était remplie
d’étrangers et on circulait avec peine dans
ses rues qui ressemblent à celles de Québec ;
les immenses palais de Rome, si hauts et si
sombres, les font encore paraître plus étroites
et plus noires, ne laissant apercevoir qu’un
morceau de ciel d’un bleu intense. La solennité
la plus importante a été, comme on le sait
déjà, la messe dite par le pape à la Basilique
de St-Pierre : événement qui n’avait pas eu lieu
depuis dix-huit ans.
